Je vous ai déjà parlé d’Amélie Antoine et de son livre « Quand on n’a que l’humour » que j’avais adoré. Elle revient avec Solène Bakowski pour un projet à quatre mains : Avec elle (Solène Bakowski) et Sans elle (Amélie Antoine).
L’idée : avec un même départ (un papa, une maman, des jumelles) on chemine sur plusieurs décennies pour découvrir comment la vie peut être modifiée quand on enlève un paramètre.
La première scène est la même dans les deux romans. Elle dresse les bases de ce qui va se jouer par la suite dans le huis clos familial. Une des deux fillettes est punie et ne va pas au feu d’artifice. Elle reste à la maison avec le père. Très vite on perçoit le caractère des deux fillettes, les préférences et les failles des parents.
Le point de départ est une paire de chaussures choisies ou pas et des lacets défaits, refaits, mal faits. Quel parent n’a pas pesté contre les choix vestimentaires de ses enfants ou ces deux morceaux de tissu à refaire alors qu’on n’en a pas le temps ?
Dans les deux romans, les liens familiaux se délitent et les personnages se déchirent. Pas pour les mêmes raisons. Des deux sœurs, l’une est trop là, ou pas assez. Rien de plus classique me direz-vous. Oui mais ici, il y a une part de cruauté étonnante.
Le thème majeur est, je pense et vous me donnerez votre point de vue quand vous les aurez lus, outre la gémellité, la dualité, le rôle de la mère, le déterminisme qui préside à la vie. Ça me rappelle ma recherche de la Minute, quand je me demande à quel moment les choses ont basculé.
Et puis, il y a une question qui m’interpelle : pourquoi deux auteures éditées auparavant chez Michel Lafon, auto éditent-elles leurs romans ? C’est quand qu’on devient « écrivain signé qui peut se permettre d’oser « ? Les éditeurs ne prennent-ils vraiment aucun risque, même celui d’éditer deux histoires pour un projet commun ?
Sans elle d’Amélie Antoine
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elles se volatilise brutalement.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Avant de se jalouser et s’empoisonner.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Pour le meilleur, ou pour le pire ?
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
Elles sont deux. Et le couple des parents peut bien s’écrouler, à elles deux, elles ont de quoi s’abriter. C’est sûrement une chance… »
Le pire n’est peut-être pas là où vous le croyez…
Oh! Je sens que je vais adorer le double point de vue! Merci pour l’idée….
J’aimeAimé par 1 personne
C’est moi aussi un truc que j’adore : que se serait-il passé si ça avait eu lieu. ou pas.
J’aimeJ’aime
Quelle bonne idée ! ça promet d’être riche en surprises !
J’aimeAimé par 1 personne
C’est le moins qu’on puisse dire 😉
J’aimeJ’aime
eh bien ça tombe bien j’ai commencé hier soir le dernier des 7 livres chargés en octobre!
donc si je résume bien , il me faut charger « le gang des rêves », » Hannah » et « avec elle » et « sans elle » soit 4 livres. j’ai rien oublié?
merci de ton aide parce qu’en ce moment ça part dans tous les sens dans ma tête, la charge mentale est au bord de l’explosion!
J’aimeAimé par 1 personne
1)Le gang des rêves 2) Si la lune éclaire nos pas de Nadia Hashimi (la perle et la coquille) tu devrais adorer 3) avec et sans elle.
J’aimeJ’aime
Ça donne envie…
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne te cache pas que c’est noir. On n’est pas dans la douce balade familiale.
J’aimeJ’aime
Aie ! On va peut être attendre alors … je cherche un truc sympa à lire car j’ai bientôt fini le mien. Un truc qui se pose et se reprend facilement car j’ai changé ma façon de lire depuis la liseuse, beaucoup, partout, tout le temps, mais moins efficace…
J’aimeAimé par 1 personne