Épigraphe. Définition: Nom féminin qui désigne la courte citation placée en exergue des livres.
Tu sais l’épigraphe, c’est la phrase qui doit t’en dire un peu mais pas trop sur l’histoire que tu t’apprêtes à lire. Elle doit présenter en quelques mots l’ambiance du livre. C’est une phrase qui donnera le ton, livrera une première réponse ou disposera quelques indices sur le chemin du lecteur.
Ce sont des mots empruntés à d’autres parce qu’ils trouvent une résonance particulière dans l’histoire. Ou en nous. Parce qu’ils expriment ce qu’on a voulu dire. Parfois mieux que ce qu’on aurait voulu faire. Vous allez me dire que si une phrase (d’un autre) suffit à comprendre le livre, à quoi bon l’écrire ? Mais je ne m’attarderai pas sur cette épineuse question.
Avant de commencer à écrire (oui, parce qu’il y a un moment où je n’avais pas cette envie) je crois que je n’y faisais pas particulièrement attention. Je crois que c’est venu petit à petit (à moins, qu’avant, les auteurs n’y accordaient pas d’importance et n’en mettaient pas ?) C’est comme les remerciements : je ne les lisais jamais et j’ai été étonnée quand pour Vent fort, Mère agitée on m’a demandé d’en écrire. Maintenant, je m’en délecte et il n’est pas rare que je les lise avant de commencer le livre. Ils me semblent qu’ils ouvrent une porte sur l’intime et je suis plus encline à faire l’effort de poursuivre la lecture si la sauce ne prend pas tout de suite.
L’épigraphe n’est pas toujours facile à trouver. Il peut s’agir des paroles d’une chanson (par exemple pour Semer des Graminées) ou de quelques vers. Parfois, elle arrive à l’improviste, au moment où tu ne t’y attends pas, elle est une illumination, d’autres fois tu l’as dès le départ. Pour Les Mèreveilleuses, il y en a deux. Une première qui présente Mathilde et Antoine (que j’avais dès le départ), et une deuxième qui présente le parcours de Tien Sinh (arrivée à l’improviste, comme un cadeau).
J’aime beaucoup les citations qui prennent leur sens une fois que l’on a terminé le livre et qui résonnent et frémissent entre les pages. J’espère que celles-ci en feront partie:
« C’est l’attente qui est magnifique » Henri Breton et « Nous naissons pour ainsi dire provisoirement quelque part; c’est peu à peu que nous composons le lieu de notre origine pour y naître après coup, et chaque jour plus définitivement » Rainer Maria Rilke.
Bonne lecture.
Les Mèreveilleuses est sorti le 12/06. Il est disponible au format numérique au prix de 2,99€ sur toutes les plateformes de téléchargement. Le format papier arrive… bientôt…. très vite… je vous dirai ça.
Il me tarde le « papier » , je ne peux pas télécharger le texte,
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Je vous souhaite un fort tirage et de très nombreuses réimpressions ….
Bonne journée
Gérard
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C’est gentil 😊 en fait il s’agit d’impression à la demande (une commande = une impression) (écologiquement parlant ce système est bien meilleur que celui qui fait partir au pilon des centaines d’ouvrages, des milliers ? Chaque année)
Bonne journée aussi
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Les invendus de livres et de presse sont un réel problème que je connais assez bien pour avoir travaillé à la diffusion de ces deux produits ….
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Est ce ma nouvelle liseuse ou le format papier qui va arriver en premier, suspens…
j’ai laissé Mathilde et Alexandre à la page 120
😉😘
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Les Paris sont ouverts … 😉😘
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j’ai hâte !!! j’ai réussi à charger un lecteur kindle sur mon téléphone et ça semble fonctionner mais la lecture ainsi n’est pas très agréable… J’attends le papier en humant l’ambiance, en lisant quelques phrases par ci par là sur mon téléphone .. comme un apéritif ! J’apprécie ce test…
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🙏🏽🙏🏽
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« C’est l’attente qui est merveilleuse « et « tout vient à point à qui sait attendre « 😉😘
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