Cela n’a rien d’exceptionnel et je parie que vous vous demandez ce que je viens faire ici pour vous parler d’Instagram.
Mais moi, j’ai deux IG. L’un est ouvert à tous et surtout à mes 1000 abonnés, l’autre est une adresse secrète dont seulement 146 personnes ont la clé. Je sais qu’ils essuient correctement leurs pieds quand ils entrent chez moi, qu’ils éteignent la lumière en repartant, qu’ils sourient parfois et attendent sagement que je publie une photo. Parce que voilà, cet IG est un peu en jachère.

Il y a quelques jours j’ai pensé à le supprimer. J’y viens tellement peu souvent qu’il ne sert pas à grand-chose me disais-je. Il est peut-être un peu obsolète aussi. Alors je suis allée me balader dans ses petits carrés. J’y ai tout retrouvé : la lumière d’avant, mes sourires cabossés, ses dessins d’enfants, les moustaches couleur menthe à l’eau ou glace à la vanille, notre voyage à Rome, les soirées contées, les voiles d’ombrage accrochées aux murs de pierres, les grands champs, les amis d’avant, les étoiles que j’accrochais, les soirées à la maison. L’ambiance de la vie là-bas. Eh puis, notre arrivée ici, les heurts du début, nos premières fêtes, premiers tapas, premières plages, nos premiers pas dans la vie en vacances et puis l’habitude qui s’installe, nos rires, mes cheveux qui poussent en même temps que ma sérénité retrouvée, mes espoirs et mes doutes.

Il y avait dans ces carrés tout un tas de petits riens dont je suis tellement friande que j’ai décidé de la garder, parce que From Baiona with love il y avait écrit en titre. Et ce serait un titre parfait pour un prochain roman.
Quoi, quoi , quoi ? From Baiona with love comme prochain roman? Tu as déjà fini l’autre ?
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Non, j’ai pas fini Le sourire de l’Aube. J’ai que 4 chapitres pour l’instant. Mais finalement puisque j’ai fait un livre avec Vent Fort, Mère Agitée, pourquoi pas avec From Baiona with Love?
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